Allez tout droit pour la joie et suivez votre objectif

En 2004, je jouissais de l'emploi le plus rémunérateur et le plus respectable que j'aie jamais travaillé. Tout, depuis le titre sur ma carte de visite jusqu'à l'emplacement du bâtiment, a nourri ma notion de réussite.

Un soir, une Cadillac Escalade m'a essuyé sur le chemin du retour. Après une ambulance et une IRM, on m'a dit qu'il y avait un problème avec ma colonne vertébrale. Au cours des prochains mois, j'ai attendu pour savoir si j'avais besoin d'une intervention chirurgicale. Et tout a changé.

"Si vous m'aviez demandé si j'étais heureux une semaine avant cet accident, j'aurais dit oui", ai-je dit au coach de vie Martha Beck par téléphone. «J'avais ce travail de rêve, une belle voiture, et tout le monde pensait que j'étais un truc chaud. Mais une semaine après l'accident, je me suis retrouvé à dire: «Oh mon Dieu, j'ai peur de mourir. Je n'appartiens pas à ce travail. Je ne pense plus que je m'aime bien. Je ne suis pas mon objectif et j'ai l'impression d'étouffer quelque chose en moi. "

Beck rit. Pas un rire malveillant, mais un rire connaisseur. Elle m'a dit que l'accident de voiture avait déchiré mes œillères pour que je puisse voir le malheur que j'avais nié en faveur d'une image brillante et socialement acceptable d'une vie réussie.

Depuis lors, j'ai suivi mon objectif d'une manière beaucoup plus significative, écrivant pour aider les autres tout en poursuivant mon rêve de devenir un romancier publié (un jour).

Mais je lui ai demandé: «Qu'en est-il des gens comme moi qui vivent toujours dans un état de déni, qui font tout bien à l'extérieur, mais quelque part, au fond, ne sont pas vraiment heureux? Les gens ne peuvent pas attendre d'avoir une épave de voiture. »

"Oh, bien sûr qu'ils le peuvent", dit Beck en riant à nouveau. «C'est la chose à propos de la planète Terre. C'est juste plein d'épaves de voitures. »

Au-delà des modèles mentaux

Martha Beck était autrefois qualifiée de «coach de vie la plus connue du pays» par USA Today . Elle n'a pas commencé avec ce surnom à l'esprit, mais il y avait une partie d'elle qui savait toujours qu'elle était censée aider les autres à trouver leur but. Dans son livre Steering by Starlight: The Science and Magic of Finding Your Destiny, elle se souvient d'avoir écrit un énoncé de mission pour une demande de bourse à l'âge de 16 ans. Il disait: "Ma mission dans la vie est d'aider les gens à combler les écarts qui les séparent de leur vrai moi, les uns des autres et de leur destin." Elle a pris quelques détours après avoir obtenu son doctorat en sociologie de Harvard, mais au cours des dernières 25 ans, en tant que chroniqueur pour O, The Oprah Magazine, défenseur des communautés autochtones en Afrique et auteur du Les best-sellers du New York Times Trouver votre propre étoile du Nord: revendiquer la vie que vous étiez censée vivre, diriger par Starlight et trouver votre chemin dans un nouveau monde sauvage: récupérer votre vraie nature pour créer la vie que vous voulez, elle a suivi cette mission.

Elle dit que les gens viennent à elle tout le temps après avoir vécu leur propre version d'une épave de voiture.

«Il y a trois façons d'être secoué ou retiré de la vie qui ne fonctionne pas pour vous», explique Beck. «L'un est le choc, qui serait votre accident de voiture ou la perte de votre emploi ou quoi que ce soit. Le prochain est opportunité. Dites, vous tombez amoureux et vous avez la chance d'épouser votre âme sœur, mais cela signifie tout changer.

«Et le troisième est la croissance; vous vous réveillez simplement un matin et ce qui vous a satisfait hier commence à vous sentir vide. Et au fur et à mesure que vous grandissez en tant qu'être, vous vous insérez de moins en moins dans une vie qui ne vous convient pas. Vous le dépasserez comme vos vêtements de bébé, puis vous aurez le choix entre essayer de vous contorsionner ou partir. »

Beck dit que ce genre de poussée de croissance arrive à beaucoup de gens au milieu de la vie. Avant la croissance - ou l'accident de voiture ou la relation qui change la vie - nous devenons obsédés par ce qu'elle appelle des «modèles mentaux» de ce que nous sommes censés être. Nous obtenons ces modèles mentaux de nos familles, amis, institutions comme les universités et la société.

«La bonne chose à propos de ce point de l'histoire», dit-elle, «c'est que cela se résume vraiment à la boussole par rapport à la culture. Votre boussole intérieure est maintenant plus importante que jamais parce que la culture qui nous dit ce que nous sommes censés être se fragmente. »

Beck croit que les emplois qui nous ont donné du prestige et des opportunités de s'élever dans une hiérarchie sont beaucoup plus rares, grâce à une culture qui accorde une valeur croissante à la flexibilité et à l'expression de soi. «Cela vous donne l'occasion d'arrêter de suivre la culture et de commencer à suivre votre boussole intérieure», dit-elle. «L'accident de voiture vous a fait ça, mais pour beaucoup de gens, c'est juste une dissolution d'autres choses dans l'univers social. L'industrie, l'emploi et même les familles sont moins cohérents qu'auparavant. Et tout cela est en quelque sorte une petite épave de voiture pour l'esprit. »

Suivre vos sentiments

Que la vie autour de nous commence à s'adapter trop étroitement ou que nous ayons un moment soudain de clarté, la question devient: Comment écoutons-nous notre boussole intérieure?

"Le mécanisme par lequel vous trouvez votre but est né en vous et il s'exprime à travers l'émotion", dit Beck. «Donc, ce qui vous apporte des sensations positives, joyeuses et libératrices émotionnellement et physiquement, en fait, cela va être plus proche de votre objectif. Et tout ce qui vous fait vous sentir fermé, resserré, alourdi, physiquement faible, cela va être un pas loin de votre objectif. Et la vie n'est qu'un jeu de, vous vous réchauffez, vous vous refroidissez. Si vous faites un pas à chaque décision vers ce qui vous fait vous sentir le plus libre, vous finirez très vite par atteindre votre objectif. »

Malheureusement, cela semble simple, mais ce n'est pas toujours facile.

Pour commencer, Beck suggère que nous passions plus de temps en silence, ce qui nous permet de «trouver un sentiment de paix et d'équilibre à l'intérieur» et se traduit par une conscience plus vive de notre boussole intérieure.

Quinze minutes le matin et le soir - que ce soit en méditant ou en marchant tranquillement - est suffisant. Le but est d'entrer en contact avec tout ce qui rend notre situation actuelle trop contraignante ou tout simplement fausse. Parce que, dit-elle, l'incitation à bouger et à apporter de réels changements doit venir de l'intérieur. Plus nous porterons attention à notre boussole intérieure, plus les directives deviendront dramatiques. Ou, comme le dit Beck, "La vérité de votre objectif commencera à se révéler en vous."

Battre l'ours

Parfois, même prendre le temps de regarder à l'intérieur peut être effrayant. Et finalement, faire quelque chose, comme elle le dit, «qui se sent vraiment délicieux» et prendre la décision de changer notre vie d'une manière qui remplit notre objectif, suscite beaucoup de peur.

«La peur n'est en fait pas une émotion à laquelle vous devriez prêter une grande attention», dit Beck. «La peur est une réponse automatique d'une partie très basique du cerveau, et chez la plupart des gens, elle est très active, même lorsque nous sommes assis dans un endroit complètement paisible. Nous nous effrayons avec des histoires comme: «Je ne pourrai jamais réussir dans ce domaine raréfié». «Je ne peux pas quitter un emploi stable; il est irresponsable pour moi de renoncer à ce chèque de paie et à ses avantages pour la santé. "

Puis Beck cite Bouddha: "Tout comme nous pouvons connaître l'océan parce qu'il a toujours un goût de sel, nous pouvons reconnaître l'illumination parce qu'elle a toujours un goût de liberté."

Elle relie cette idée à l'effort que nous déployons pour découvrir notre but et trouver le courage de le réaliser.

«La question n'est pas:" Ai-je peur de faire ça? " " elle dit. «La question est: 'Est-ce que l'idée de faire cela m'apporte plus de liberté?' La liberté fait souvent peur. Mais ce n'est pas étouffant et ne tue pas l'âme. »

La bonne nouvelle, dit-elle, est que les neuroscientifiques savent maintenant que c'est la frontière entre ce qui est possible et ce qui est presque trop difficile à maîtriser où nous créons réellement le plus de dopamine, un produit chimique du cerveau responsable d'un sentiment de plaisir, de bonheur et de quelle psychologie le professeur Mihaly Csikszentmihalyi appelle le flux.

Csikszentmihalyi a passé des décennies à rechercher les aspects positifs de l'expérience humaine et résume ce qu'il a trouvé dans son livre Flow: La psychologie de l'expérience optimale . Il dit que les gens sont plus heureux lorsqu'ils sont dans un état de flux, ce qui entraîne une concentration au point d'absorption complète dans une activité. Cela ne se produit que lorsque nous faisons quelque chose qui est presque trop difficile pour nous, comme l'escalade ou la maîtrise d'une course au piano. Les sentiments qui l'accompagnent, tels que l'accomplissement, l'engagement et la motivation, remplacent nos préoccupations habituelles comme la faim, l'inquiétude et le regret.

«Nous appelons cela de la joie quand nous en sortons», explique Beck à propos du phénomène de l'écoulement. Elle utilise l'exemple de jouer au golf: «Aussi étrange que cela puisse paraître, le cerveau doit être si calme pour faire un swing de golf parfait, pour que tout soit bien connecté. C'est juste au bord de trop dur. »Et demandez à n'importe quel golfeur - c'est addictif.

Si nous sommes les plus heureux et les plus satisfaits lorsque nous nous poussons, et alors nous devons ignorer la peur qui nous dit si nous allons au-delà de notre zone de confort, un désastre frappera. Si nous voulons réussir à prendre un risque et à poursuivre notre objectif, nous devons réaliser que la peur n'est pas un feu rouge, mais plutôt un compagnon cohérent que nous devons apprendre à gérer.

«S'il y a un ours dans la pièce, la peur est utile», dit Beck. "Si tout ce qui est dans la pièce vous fait peur, c'est la pensée, Il n'y a aucun moyen de gagner de l'argent en devenant musicien, ce n'est pas une peur utile. Cela crée un sentiment de piégeage plutôt que de liberté. Donc, vous mesurez les choses non pas si elles sont effrayantes ou non, mais si elles sont libératrices ou non. »

Création de nouveaux modèles

OK, mais qu'en est-il d'un chèque de paie?

La plupart d'entre nous rechignent à l'idée de tout jeter en faveur d'une vie poursuivant notre objectif si nous pouvons ou non être en mesure de payer les factures, surtout si nous avons un conjoint ou une famille qui a besoin de choses comme l'accès à Internet et l'eau courante .

En fait, certains d'entre nous savent peut-être depuis longtemps - des années - quel est vraiment notre but. Mais nous n'avons pas pu l'intégrer dans les modèles mentaux traditionnels dont nous avons hérité. Pensez à ces voix qui disent: «Être acteur n'est pas un vrai travail.» Ou «Diriger une organisation à but non lucratif ne paiera pas les factures.»

En outre, certains d'entre nous peuvent découvrir que notre insatisfaction réside dans nos relations ou notre expression créative en dehors d'un cheminement de carrière.

Encore une fois, voici la bonne nouvelle.

Tout d'abord, rappelez-vous que vous n'aurez peut-être pas besoin de quitter votre emploi pour atteindre votre objectif. Par exemple, le démarrage d'un organisme sans but lucratif peut ne pas être le meilleur choix pour une personne sans expérience en affaires. Au lieu de cela, vous trouverez peut-être de l'épanouissement en faisant du bénévolat et en devenant une partie intégrante de l'organisation de quelqu'un d'autre.

Et si votre insatisfaction réside dans des relations non favorables - la famille ou les amis qui vous découragent de consacrer le temps dont vous avez besoin à une activité particulière - vous avez également le choix. Après tout, vous définissez vos propres limites et attentes quant à la façon dont les autres vous traitent. Travaillez au compromis avec les autres mais ne compromettez pas le désir de votre âme.

À ceux d'entre nous qui ont besoin de changer de carrière en profondeur, Beck déclare: «C'est le meilleur moment pour se lancer seul et créer des revenus de nouvelles façons. Il y a des façons dont la créativité est recherchée maintenant et qui n'aurait pas pu générer de revenus dans le passé. »Elle montre le livre de Daniel Pink, A Whole New Mind: Why Right-Brainers Will Rule the Future . Dans ce document, Pink écrit:

«Les dernières décennies ont appartenu à un certain type de personnes avec un certain esprit: des programmeurs informatiques qui pouvaient exécuter du code, des avocats qui pouvaient élaborer des contrats, des MBA qui pouvaient calculer des chiffres. Mais les clés du royaume changent de mains. L'avenir appartient à un type de personne très différent avec un type d'esprit très différent: les créateurs et les sympathisants, les reconnaisseurs de modèles et les créateurs de sens. Ces personnes - artistes, inventeurs, designers, conteurs, soignants, consolateurs, grands penseurs - vont maintenant récolter les plus riches récompenses de la société et partager ses plus grandes joies. »

Beck dit que tout le concept d'un emploi au 20e siècle était basé sur le travail en usine, où vous vous présentez et mettez un certain nombre d'heures au même endroit avec d'autres travailleurs. Aujourd'hui, elle croit que la technologie rend cela largement inutile, de sorte que ces types d'emplois disparaissent. «Et ces étranges opportunités de gagner de l'argent en faisant des choses créatives commencent à s'ouvrir», dit-elle, puis se corrige. "Ils ne commencent pas à s'ouvrir - ils avalanchent."

Par exemple, lorsque la fille de Beck a obtenu son diplôme collégial et qu'elle allait poursuivre ses études supérieures, elle a demandé à sa fille ce qu'elle pensait de la décision. Sa fille a répondu: «Eh bien, la seule chose frustrante, c'est qu'il est si difficile de trouver du temps pour dessiner, et en fait, c'est comme ça que j'ai gagné de l'argent récemment.» Il s'avère que la fille de Beck avait illustré un webcomic très réussi. Grâce à ce projet, elle a obtenu des références et des commissions dans la mesure où elle y gagnait tellement d'argent, elle s'est demandé pourquoi elle allait poursuivre ses études.

Vendre des illustrations à partir d'un webcomic peut ne pas ressembler à une carrière quand on le compare à nos modèles mentaux actuels, mais c'est, en fait, un moyen viable de gagner sa vie en faisant ce que vous aimez. "Qui se soucie si cela n'existe pas en tant que carrière officielle?", Demande Beck. "Faisons de nouveaux modèles."

Bien que cela puisse sembler bien pour une jeune femme fraîchement sortie de l'université, il peut être plus difficile pour les personnes plus établies dans la vie de suivre cet appel profond et de faire des changements radicaux qui modifient nos cheminements de carrière. Beck dit que Seth Godin "fait un travail brillant pour trouver comment monétiser les efforts créatifs et comment utiliser les nouvelles technologies pour vous libérer de faire ce que vous aimez et de bien gagner votre vie."

Dans Linchpin: Êtes-vous indispensable?, Godin écrit: "Le problème est que notre culture s'est engagée dans un marché faustien, dans lequel nous échangeons notre génie et notre talent artistique pour une stabilité apparente." Et bien qu'il convienne que vous n'avez pas nécessairement à quitter votre travail pour le faire, il suggère que, "Il est temps d'arrêter de se conformer au système et de dessiner votre propre carte."

Aller pour la joie

Beck avait 25 ans lorsqu'elle avait sa propre version d'un accident de voiture et a été forcée de dessiner une nouvelle carte. Au téléphone, elle revit son moment de clarté avec moi, se souvenant de l'incident qui a inspiré son livre de 1999, Expecting Adam .

«J'étais enceinte de près de six mois», dit-elle. «Toute ma vie d'adulte, j'étais à Harvard et je pensais vraiment que le but de ma vie était de gravir cette hiérarchie créée par ma culture, qui dans mon cas était l'éducation. Mais, vous savez, j'espérais que cela mènerait à l'argent et au pouvoir, à la richesse et au statut.

«Mon enfant était déjà très réel pour moi, très lié. Je le sentais battre depuis des mois. Ce n'était pas au début de la grossesse. Puis il a été diagnostiqué avec le syndrome de Down. "

Les personnes qui avaient été ses mentors, ses professeurs et ses dirigeants lui ont dit qu'elle ne devrait pas avoir le bébé. «On m'a dit que sa vie était sans valeur et sans signification et ne devrait vraiment pas se produire. Et les gens qui m'ont dit que ça signifiait bien, mais soudain, j'ai commencé à me demander, Quel est le but d'une vie humaine? Qu'est-ce qui permet de mettre une vie humaine au monde? Et j'ai réalisé que beaucoup de gens qui me disaient que ce bébé ne pourrait jamais être heureux, n'étaient pas heureux.

«Je ne connaissais personne avec le syndrome de Down, mais j'avais entendu dire qu'ils pouvaient être des gens heureux. Et bien, dans ce cas, quelle est la justification de l'être? J'ai décidé que l'expérience de la joie est sa propre excuse pour être. Et que si je n'avais rien de tout cela dans ma vie, ça ne valait pas la peine d'être vécu. Et que si mon fils pouvait avoir énormément de joie dans sa vie, alors ça valait la peine de vivre même s'il n'était jamais allé à Harvard. Je n'ai donc pas mis fin à la grossesse et depuis, j'ai ce petit maître zen.

«Allez tout droit pour la joie», dit-elle.

Beck dit que ce que nous voulons vraiment n'est pas des trucs. C'est l'émotion que nous associons à la substance. C'était révolutionnaire pour moi - l'idée que lorsque nous voulons une belle voiture, ce que nous recherchons vraiment, c'est l'exaltation que nous ressentons lorsque nous conduisons un moteur puissant à des vitesses élevées ou le plaisir que nous tirons d'un travail artisanal raffiné ou l'image de soi améliorée d'être vu dans une belle voiture. Malheureusement, les possessions, les emplois et les relations que nous recherchons ne nous procurent pas toujours les émotions que nous pensons qu'elles engendreront.

«Alors, allez tout droit pour la joie», dit-elle. "Éliminez l'intermédiaire."

Beck a changé son chemin une fois qu'Adam est né. Elle a commencé à étudier comment les autres créaient un épanouissement dans leur vie. Aujourd'hui, en tant que mère de trois enfants, elle suggère que trouver la joie implique la pleine conscience, ce qui est similaire à la notion de flux de Csikszentmihalyi.

Ellen Langer, professeur de psychologie à Harvard, définit la pleine conscience comme le processus consistant à remarquer activement de nouvelles choses, à abandonner les idées préconçues et à agir en fonction de nos nouvelles observations.

Poursuivre sans réfléchir les choses sûres de la vie - la routine, le cheminement de carrière attendu - peut sembler un moyen sûr de sécurité et de bonheur. Mais lorsque nous vivons en pleine conscience, en remarquant et en suivant nos bons sentiments, nous découvrons ce qui nous rend vraiment heureux. Nous découvrons notre but.

Bien que cela puisse temporairement se traduire par des difficultés et de la peur, nous avons le choix de les aborder non pas comme des obstacles, mais comme des chemins qui mènent à la joie. Nous avons le choix entre essayer de nous contorsionner dans une vie qui ne nous convient plus ou se taire, écouter et agir en fonction de ce que nous entendons.

Trouver notre but, c'est trouver la volonté d'écouter notre moi le plus vrai, puis ignorer la peur. À moins, bien sûr, qu'il n'y ait un ours dans la pièce.

Minding Your Purpose

Martha Beck recommande d'utiliser la pleine conscience pour découvrir ce que vous ressentez vraiment à propos de divers aspects de votre vie et, espérons-le, pour vous orienter vers votre objectif.

Rappelez-vous une fois où vous avez dû faire quelque chose qui n'était pas joyeux pour vous. Cela pourrait être lié au travail, à l'école, aux relations, peu importe, juste quelque chose que vous n'aimiez pas. Rappelez-vous maintenant le souvenir de celui-ci et notez comment votre corps se sent. Ensuite, rendez-vous dans un souvenir de quelque chose qui vous a profondément satisfait. Souvenez-vous-en vivement. Remarquez comment votre corps se sent.

Une sensation dans votre corps indique votre objectif - la bonne sensation. Et les autres points vers ce que vous êtes censé éviter.

Maintenant, écrivez une liste de choses que vous devez faire cette semaine. Descendez la liste et imaginez faire chaque chose. Remarquez comment votre corps réagit. Marquez chaque élément de votre liste. La réponse physique la plus négative obtient un -10. Le plus positif obtient un +10. Notez-le comme zéro s'il est neutre. Par exemple, quelque chose de légèrement négatif, comme faire la lessive, pourrait être -2. Sondez vos scores. Nourrissez-vous les bons sentiments ou concentrez-vous sur le négatif?

Si vous voulez vraiment augmenter la mise, Beck suggère de supprimer une chose que vous alliez faire qui vous donne une lecture négative et d'en ajouter une qui vous donne une lecture plus élevée. Elle dit que si vous continuez à faire ce remplacement au fil du temps, vous créerez la vie optimale.