Dominer les affaires comme une copine

Quand elle avait 5 ans, Sophia Amoruso a ramassé une corde rouge et a couru dehors avec elle volant derrière elle. Elle a dit au reste des enfants du quartier que c'était un cerf-volant.

«Bientôt, tout le monde avait des cordes rouges et nous courions tous ensemble, nos cerfs-volants haut dans le ciel», écrit-elle dans son premier livre, #GIRLBOSS, un guide mi-mémoire mi-pédagogique publié plus tôt cette année pour les entrepreneurs potentiels. Comme Amoruso l'explique dans le livre, ce genre de pensée magique l'a accompagnée toute sa vie et l'a propulsée vers l'avant. Elle commande maintenant Nasty Gal, une destination de vente au détail de mode de commerce électronique avec une évaluation à neuf chiffres et plus de 350 employés dans un bureau important du centre-ville de Los Angeles.

Elle a honoré des listes d'étoiles montantes comme 40 Under 40 de Fortune et 30 under 30 de Inc., mais ce n'est pas une simple magie qui a amené Amoruso du terrain de jeu à la salle de conférence. Après quelques détours - ce qu'elle appelle ses années perdues (faire de l'auto-stop, plonger dans des bennes à ordures, faire des petits boulots et même parfois faire du vol à l'étalage) - Amoruso a finalement ouvert une boutique eBay en 2006. Appelant sa plateforme d'enchères Nasty Gal Vintage, elle a vendu des pièces vintage découvert dans des friperies et a lentement grandi un empire sur essais et erreurs, avec sa propre confiance en soi (sans parler du sang, de la sueur et des larmes) compensant le manque d'aide extérieure.

SUCCESS voulait connaître les détails de la façon dont Amoruso est passé d'un solopreneur à un #GIRLBOSS.

Q: Dans votre livre, vous racontez l'histoire de la chaîne rouge pour souligner l'importance de la confiance. Comment pensez-vous que la confiance en soi se traduit par la réussite?

R: J'aime dire que là où j'hésite, j'échoue. Je fais un peu de snowboard, et c'est comme ça: tu descends une montagne et tu te dis, Oh mon Dieu, je vais tomber? Chaque fois, je pense que je pourrais totalement tomber et me casser les dents. Et quand je pense comme ça, je vais tomber. Vous perdez votre confiance.

Il ne s'agit pas de sortir dans le monde et d'être comme, je suis la meilleure chose qui soit. Mais je ne doute jamais de moi parce que ce n'est pas non plus une excellente façon d'être. Dites-vous simplement que je peux le faire. Lorsque vous croyez en vous-même, les autres croient également en vous. Lorsque vous croyez en vous, vous faites de votre mieux. C'est quand je pense que je vais échouer que je le fais.

Q: Cependant, beaucoup de gens trouvent des moyens de tirer le meilleur parti des revers, y compris vous-même. Que pensez-vous de l'échec?

R: Le succès et l'échec ressemblent à de telles choses ultimes. Mais ce n'est pas le cas. Il y a de petits succès et de petits échecs, mais en fin de compte, personne n'est réellement un succès ou un échec. Nous sommes tous en train de bouger entre ces deux choses. L'échec n'est l'échec que si vous n'en tirez aucune leçon. Mais si vous essayez quelque chose et n'obtenez pas les résultats escomptés, vous essayez autre chose. Ce n'est pas un échec. Je pense que c'est un succès. Les vrais échecs sont les gens qui essaient quelque chose, le soufflent et abandonnent.

Sur les premiers trucs que j'ai mis sur eBay, quelques trucs vendus, mais pas tout. Si j'avais décidé que personne ne m'aimait et que c'était trop difficile, si j'avais abandonné à un moment donné en cours de route, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui. Mais je me disais, OK, qu'est-ce qui s'est vendu? Génial. Que vendent d'autres personnes? Cool. Je vais trouver des choses comme ça. Je m'améliorais tous les jours et, bien sûr, certaines choses échouaient encore - certaines choses échouaient toujours .

Tout ce que vous pouvez faire est d'apprendre et de modifier et d'apprendre et de modifier.

Q: L'une des choses que vous mentionnez apprendre dans le livre est de voir les choses de manière très critique. Pour tout produit ou idée pour faire la coupe, vous devez d'abord l'insulter. Comment fonctionne cette stratégie?

R: Je pense qu'il est facile d'aimer les choses et de se laisser emporter par elles. Christina, ma directrice des achats et première employée, et j'insulte autant que possible un nouveau produit. Ça ressemble à une blouse d'hôpital? Ces rayures sont-elles aussi Charlie Brown? Et s'il tient toujours, nous l'achetons. C'est une sorte de stratégie d'amour dur, mais je pense que lorsque vous réalisez que quelque chose est bon après l'avoir rejeté, vous l'aimez pour les bonnes raisons.

Je ne dis pas marcher et rejeter tout et tout le monde. Ça ne marchera pas. Mais un certain contrôle vous aidera à naviguer dans le monde. Cette «stratégie de rejet» ne consiste finalement pas à tout prendre pour argent comptant, mais à demander «Qu'est-ce que c'est, en fait?» Et «Comment je me sens à ce sujet?

Q: En peaufinant vos stratégies, vous êtes tombé sur d'autres leçons importantes, notamment l'importance des médias sociaux. Comment l'avez-vous utilisé pour grandir?

R: Les médias sociaux sont responsables du succès de Nasty Gal. Au début, je n'avais pas de budget marketing, et si je n'avais pas trouvé comment parler gratuitement à mes clients, en trouver de nouveaux, évangéliser la marque et leur permettre d'évangéliser la marque via les réseaux sociaux, il n'y a pas comme nous existerions aujourd'hui. C'est énorme ce que les médias sociaux peuvent faire.

Avoir une entreprise en ligne se libère à bien des égards. Internet est un endroit où chacun peut devenir entrepreneur. Si vous faites du bon travail et créez du contenu convaincant, que ce contenu soit votre produit ou quelque chose que vous écrivez sur un blog, les gens le remarqueront. Donnez simplement aux gens une raison de parler, et ils le feront.

Q: Le cœur de la marque Nasty Gal est vous et vos philosophies. Comment as-tu imprégné la marque de ton esprit?

R: L'esprit de Nasty Gal est celui de l'irrévérence et de la confiance et de faire bouger les choses pour vous-même. Il s'agit de s'habiller pour votre vie et de ne pas être une giroflée. Et je pense que c'est juste une excellente approche à avoir dans la vie.

Notre philosophie d'entreprise repose sur la responsabilité personnelle et le travail d'équipe. Il s'agit d'être ouvert, d'apprendre les uns des autres et de poser des questions évidentes - c'est OK de ne pas savoir. Il s'agit de se faire des amis et de tendre la main aux personnes de toute l'organisation, que vous travailliez ou non habituellement avec elles. Et il s'agit de s'amuser et de ne pas se prendre trop au sérieux. C'est quelque chose dans lequel nous avons toujours été assez bons. Nous ne sommes pas farfelus pour être farfelus, et nous sommes tous à peu près au travail à la fin de la journée. Mais c'est OK d'être bizarre.

Q: À mesure que l'entreprise grandit, comment gardez-vous cette culture?

R: Voici un exemple: je viens de remettre personnellement une copie de #GIRLBOSS à chaque personne qui travaille au bureau, je l'ai signée et j'ai dessiné une moustache sur mon visage sur la couverture. J'ai un travail important à faire, mais j'essaie toujours d'être accessible et accessible.

En ce qui concerne notre environnement de travail, je pense que la tendance dans les bureaux ouverts est vraiment impressionnante. Les gens ne sont pas bourrés dans des cabines ou dans des bureaux fermés, à l'exception de quelques-uns d'entre nous. Nous avons beaucoup de zones de travail autonomes, telles que des tables de conférence en plein air et des canapés où les gens peuvent prendre leurs ordinateurs portables, se détendre, travailler ensemble et avoir des conversations. C'est une atmosphère décontractée - et les gens veulent vraiment être au bureau.

Q: Quels autres aspects de votre personnalité ont créé des opportunités de croissance pour Nasty Gal - et pour vous-même?

R: Ce qui crée des opportunités, c'est d'essayer de nouvelles choses et de ne pas avoir peur de prendre des risques intelligents. Ce qui ferme les portes, c'est évidemment de ne pas le faire et de ne pas apprendre de tout ce que vous faites. Je crois qu'il faut avoir des rêves et se lever et réessayer quand les choses ne fonctionnent pas.

Mais parfois, les choses ne sont tout simplement pas censées être. Être d'accord pour changer de direction quand quelque chose ne fonctionne vraiment pas, je pense, est important. J'avais un rêve. Je voulais d'abord être photographe, et si j'avais été si catégorique sur le fait que c'était mon seul avenir, je ne me serais jamais trouvé à vendre sur eBay ou à réaliser que les vêtements vintage étaient un chemin vers quelque chose de beaucoup plus grand, ce qui était le cas.

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