Pourquoi la «bonne» réponse n'est peut-être pas votre réponse

Cherchez-vous la «bonne» réponse ou votre réponse?

En tant qu'enfants, nous sommes bien formés pour trouver la bonne réponse. Nous sommes récompensés pour les A, le tableau d'honneur et le test. Notre éducation nous forme à suivre les règles et à fournir les réponses attendues. Lorsque nous le faisons, les autocollants, les félicitations et les félicitations suivent.

Pourtant, lorsque nous grandissons, cela devient un peu plus difficile. La vie et la carrière n'ont pas de tests avec un A si nous obtenons la «bonne» réponse.

J'ai récemment pris un café avec un étudiant sur le point d'obtenir son diplôme. Elle a du mal avec ce qu'elle veut pour sa carrière. Elle veut que ses parents soient fiers d'elle et poursuivent le succès qu'elle a connu à l'école. Elle a également parlé d'autres étudiants de sa promotion qui sont prêts à faire «de grandes choses», comme des études supérieures et à travailler pour des entreprises impressionnantes.

Pourtant, elle n'était pas sûre de la bonne réponse pour utiliser son diplôme. Elle a dit qu'au fond elle espérait que quelqu'un pourrait lui donner la réponse. J'ai compris ses sentiments de doute et d'incertitude, parce que je ressentais la même chose à ce moment de ma vie.

Nous avons discuté que cela revient à ne pas chercher la bonne réponse, mais sa réponse. La définition adulte de la «bonne réponse» et où nous l'obtenons est différente de celle de l'école.

Que feriez-vous si vous n'aviez pas peur?

Il faut du temps pour connaître ces réponses, et ce n'est pas facile. Et ils peuvent changer avec le temps et à tout moment de votre carrière.

Mon encouragement est d'obtenir des conseils et des contributions précieux, bien sûr, mais finalement de chercher en vous-même les réponses. Il est utile de revenir sur:

• Qu'est-ce qui m'importe le plus dans la vie?
• Pourquoi veux-je être connu?
• Quelle est ma définition du succès?
• Qu'est-ce que j'aime faire?
• À quoi suis-je le mieux?
• Si je n'avais pas peur, que ferais-je?
• Que vais-je regretter de ne pas avoir fait à 80 ans?
• Quelle mesure puis-je prendre aujourd'hui pour me rapprocher de mon objectif (même si ce n'est pas parfaitement clair)?

Je trouve que ces types de questions sont plus utiles pour obtenir notre réponse unique plutôt que des «bonnes réponses», telles que: Que voudront mes parents? Qu'est-ce qui me fera réussir pour les autres? Quel diplôme ou emploi me marquera comme accompli dans le monde? Quelle est ma meilleure option en fonction de l'endroit où je travaille aujourd'hui?

Vous avez de meilleures chances de réussir vraiment - selon vos conditions - en connaissant vos réponses, plutôt qu'en agissant sur ce que vous pensez être censé faire.

Avez-vous vos oeillères?

Une fois que notre carrière est terminée, nous mettons parfois nos oeillères et ne cherchons que la bonne réponse en fonction de l'organigramme de notre entreprise et de ce qui nous attend. Nous décidons du meilleur choix en fonction de l'endroit où nous travaillons aujourd'hui, même si notre choix souhaité n'existe même pas là-bas.

Quand j'étais nouveau manager, un leader respecté m'a demandé quels étaient mes objectifs et quel genre de carrière je voulais. J'ai répondu rapidement et avec enthousiasme que je voulais être un cadre supérieur et continuer à progresser. Je me souviens d'une longue pause, puis de sa courte réponse: «Tu devrais probablement penser un peu plus grand que ça.» Cette conversation est restée avec moi et elle a beaucoup plus de sens pour moi maintenant qu'elle ne l'était alors.

Je me limitais en ne pensant pas à ma réponse, juste aux réponses de l'organigramme et des niveaux de mon entreprise. Même si j'étais très heureux à l'époque, j'avais mes oeillères et je n'avais pas la conscience de moi pour le réaliser.

Cela se produit lorsque nous recherchons à l'extérieur la «bonne» réponse plutôt que ce que nous voulons pour notre carrière en fonction de nos talents, de nos intérêts et de nos objectifs.

Votre bonne réponse s'est-elle perdue dans le shuffle?

David est devenu ingénieur parce qu'il aime résoudre des problèmes importants et complexes et être l'expert. Il a commencé dans la conception de processus et a fait un si bon travail pour la société «SuperDuper» qu'ils lui ont demandé de passer aux opérations et d'améliorer leur talent là-bas. David voulait faire la bonne chose, alors il a accepté à contrecœur le déménagement. Après une restructuration, il a été invité à rejoindre l'équipe commerciale pour augmenter ses connaissances techniques. Encore une fois, David a accepté parce qu'il voulait une carrière à long terme chez «SuperDuper».

Deux ans plus tard, «SuperDuper» a été acheté par une autre société et le groupe de David a été éliminé. Il s'est retrouvé à demander «Comment suis-je arrivé ici?» Et à penser: «Je dois commencer ma recherche d'emploi lorsque je suis hors de mon domaine d'intérêt et de mon expertise depuis longtemps.» Sa carrière s'est progressivement transformée en expert de "SuperDuper" plutôt que sa propre bonne réponse.

Et soyons clairs: nous avons tous fait des compromis dans notre carrière pour la stabilité et la sécurité, et sur un marché très difficile. Le défi, c'est quand un petit détour fait des boules de neige et se traduit par une carrière très différente de celle que nous voulions.

Il y a beaucoup d'histoires comme celle de David. Il a laissé la «bonne réponse» dans son entreprise prendre le pas sur sa propre bonne réponse pendant longtemps.
Connaissez votre bonne réponse.

Je trouve que ceux qui ont les carrières les plus agréables et les plus satisfaisantes sont ceux qui ont la confiance nécessaire pour chercher en eux-mêmes leurs réponses uniques et ne pas définir leur succès en fonction des attentes perçues des autres - organigrammes, amis, parents ou comparaisons externes.

Le vrai succès et la satisfaction ne viennent pas de la recherche de la «bonne» réponse, mais de la recherche de la réponse, puis de la première étape très importante pour y arriver.